JacquesPérais: Biographie; Nationalité : Français: Naissance 18 mai 1954 Miliana (Algérie française) Taille: 1,88 m (6′ 2″) Poste Défenseur: Parcours junior; Années: Club: 1967-1973: FC Nantes: Parcours senior 1; Années: Club: 0M.0(B.) 1973-1976: SC Challans: 1976-1980: Stade lavallois: 1980-1984: AS Monaco: 1984-1985: FC Grenoble Dauphiné: 1985-1986: FC Lorient: 1
JeSuis Comme Je Suis by Jacques Prevert. valerie dutot. ecrire c est peindre des mots. Chanson Bébé . Chanson Enfantine. Chansons Comptines. Paroles De Chansons. Poésie Automne. Poesie Ecole. Comptine À Imprimer. Imprimer, lire, réciter et illustrer la célèbre poésie de J. Prévert "en sortant de l'école". Une poésie amusante sur le thème de l'école. N. Nathalie
Jesuis comme je suis - jacques Préverts Lapageblanche. Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui je ris aux éclats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute à moi Si ce n'est pas le même Que j'aime à chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moi J
Fast Money. Je suis comme je suis - Jacques Prévert Je suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux éclatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute à moiSi ce n'est pas le mêmeQue j'aime chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambréeMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernésEt puis aprèsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais à qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivéOui j'ai aimé quelqu'unOui quelqu'un m'a aiméComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis là pour vous plaireEt n'y puis rien changer. Musique Comptine d'un autre été l'après-midi - Yann TiersenPhoto Eva TINGHINO pour voir en plus grand, cliquez ici Add this video to my blog Posted on Friday, 19 December 2008 at 610 PM
Imprimer Pages [1] 2 3 En bas Sujet [Poésie, auteur] Jacques Prévert Lu 45411 fois Étonnée de voir que Prévert n'est pas encore cité, je remédie à cela tout de suite Bien connu pour ses textes que vous avez tous appris en primaire j'imagine tels que "pour faire le portait d'un oiseau" ou "le cancre", ce Monsieur que j'admire profondément flirte un moment avec des surréalistes tels qu' André Breton, Robert Desnos et Louis Aragon, puis il quitte le mouvement. Mais je ne vais pas faire sa biographie, je n'en serais pas capable et wiki est toujours là Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicité de ton, cette capacité extraordinaire qu'il a de décrire des instants simples et pourtant extrêmement fort mets ci-dessous trois textes, extraits de son recueil de poèmes "Paroles".Le premier parle d'une relation amoureuse.. Déjeuner du matinIl a mis le caféDans la tasseIl a mis le laitDans la tasse de caféIl a mis le sucreDans le café au laitAvec la petite cuillerIl a tournéIl a bu le café au laitEt il a reposé la tasseSans me parlerIl a alluméUne cigaretteIl a fait des rondsAvec la fuméeIl a mis les cendresDans le cendrierSans me parlerSans me regarderIl s'est levéIl a misSon chapeau sur sa têteIl a mis son manteau de pluieParce qu'il pleuvaitEt il est partiSous la pluieSans une paroleSans me regarderEt moi j'ai prisMa tête dans ma mainEt j'ai pleuréJ. PrévertLe deuxième est un grand cri de désespoir sur l'état du monde, simple toujours mais efficace. Chanson dans le sangIl y a de grandes flaques de sang sur le mondeoù s'en va-t-il tout ce sang répanduEst-ce la terre qui le boit et qui se saouledrôle de saoulographie alorssi sage... si monotone...Non la terre ne se saoule pasla terre ne tourne pas de traverselle pousse régulièrement sa petite voiture ses quatre saisonsla pluie... la neige...le grêle... le beau temps...jamais elle n'est ivrec'est à peine si elle se permet de temps en tempsun malheureux petit volcanElle tourne la terreelle tourne avec ses arbres... ses jardins... ses maisons...elle tourne avec ses grandes flaques de sanget toutes les choses vivantes tournent avec elle et saignent...Elle elle s'en foutla terreelle tourne et toutes les choses vivantes se mettent à hurlerelle s'en foutelle tourneelle n'arrête pas de tourneret le sang n'arrête pas de couler...Où s'en va-t-il tout ce sang répandule sang des meurtres... le sang des guerres...le sang de la misère...et le sang des hommes torturés dans les prisons...le sang des enfants torturés tranquillement par leur papa et leur maman...et le sang des hommes qui saignent de la têtedans les cabanons...et le sang du couvreurquand le couvreur glisse et tombe du toitEt le sang qui arrive et qui coule à grands flotsavec le nouveau-né... avec l'enfant nouveau...la mère qui crie... l'enfant pleure...le sang coule... la terre tournela terre n'arrête pas de tournerle sang n'arrête pas de coulerOù s'en va-t-il tout ce sang répandule sang des matraqués... des humiliés...des suicidés... des fusillés... des condamnés...et le sang de ceux qui meurent comme ça... par la rue passe un vivantavec tout son sang dedanssoudain le voilà mortet tout son sang est dehorset les autres vivants font disparaître le sangils emportent le corpsmais il est têtu le sanget là où était le mortbeaucoup plus tard tout noirun peu de sang s'étale encore...sang coagulérouille de la vie rouille des corpssang caillé comme le laitcomme le lait quand il tournequand il tourne comme la terrecomme la terre qui tourneavec son lait... avec ses vaches...avec ses vivants... avec ses morts...la terre qui tourne avec ses arbres... ses vivants... ses maisons...la terre qui tourne avec les mariages...les enterrements...les coquillages...les régiments...la terre qui tourne et qui tourne et qui tourneavec ses grands ruisseaux de sang. J. PrévertEt un petit dernier sur l'amour et la prison de l'amour je suis branchée sur l'amour en ce moment mais ça me passera Chanson du geôlier Où vas-tu beau geôlier Avec cette clé tachée de sang Je vais délivrer celle que j'aime S'il en est encore temps Et que j'ai enfermée Tendrement cruellement Au plus secret de mon désir Au plus profond de mon tourment Dans les mensonges de l'avenir Dans les bêtises des serments Je veux la délivrer Je veux qu'elle soit libre Et même de m'oublier Et même de s'en aller Et même de revenir Et encore de m'aimer Ou d'en aimer un autre Si un autre lui plaît Et si je reste seul Et elle en allée Je garderai seulement Je garderai toujours Dans mes deux mains en creux Jusqu'à la fin des jours La douceur de ses seins modelés par l'amour. J. PrévertPas sur d'avoir du succès avec ce poète là mais je serais ravie de lire vos Modifié 07 septembre 2015 à 235532 par Rain » IP archivée Mon avis j'admire son engagement politique, sa simplicité de ton, cette capacité extraordinaire qu'il a de décrire des instants simples et pourtant extrêmement fort ne pourrais m'exprimer plus clairement ! Jacques Prévert est mon poète préféré ! Une simplicité d'écriture mais une profondeur de sentiments qui me laisse... frissonnante ?Je trouve qu'il y a quelque chose d'étrange, de décalé dans ces poèmes, qui rends le texte plus vivant et quelque part, plus pertinent. A ces trois poèmes que j'aime beaucoup, j'ai envie d'ajouter Le JardinDes milliers et des milliers d'annéesNe sauraient suffirePour direLa petite seconde d'éternitéOù tu m'as embrasséOù je t'ai embrasséeUn matin dans la lumière de l'hiverAu parc Montsouris à ParisA ParisSur la terreLa terre qui est un astre. IP archivée La seule chose que je sais de ce poète, outre qu'il a fait pas mal de films avec Marcel Carné, c'est que j'ai les premiers vers d'un de ses poèmes qui me tournent et retournent comme un refrain dans la tête depuis... aussi loin que je me souvienne. Je ne connais pas le bonhomme, et à vrai dire, je ne sais pas si ça m'intéresse assez pour que j'aille jeter un oeil à ce qu'il a fait d'autre - ou peut-être que j'ai simplement envie de garder ce côté unique d'un poème qui ne ressemble, pour moi, à aucun d'autre je me dis que si je lis le reste, il perdra peut-être de son mystère, de sa force, enfin c'est pas tout à fait ce que j'ai en tête mais j'arrive pas à m'exprimer, bref.Du coup, je vous le mets aussi quand même. angec'est étrangedit l'angeEtre ânec'est étrânedit l'âneCela ne veut rien diredit l'ange en haussant les ailesPourtantsi étrange veut dire quelque choseétrâne est plus étrange qu'étrangedit l'âneEtrange est !dit l'ange en tapant des piedsEtranger vous-mêmedit l'âneEt il s'envole. IP archivée Perdu j'ai vu "Les enfants du paradis" son film, j'avais trouvé ça pas mal il a dû faire des chansons aussi j'imagine "Les feuilles mortes".par contre sa poésie à vrai dire je suis pas fanElhora, tu peux nous en dire un peu + sur les engagements politiques du gars ? IP archivée Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animé qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est génial, et dont Prévert à écrit les dialogues. IP archivée Je savais pas qu'il avait fait des films... En revanche je me souviens d'un dessin animé qui s'appelait Le Roi et l'oiseau, qui est génial, et dont Prévert à écrit les fait c'est pareil dans "Les enfants du paradis", il a fait les dialogues je Le roi et l'oiseau c'est pas mal la fin est un peu lourde j'avais trouvé, un peu longue, un peu too much, un peu didactique, mais pas trop mal sinon IP archivée pehache C'est son frère, Pierre, cinéaste, qui l'amène au cinéma. IP archivée Paroles m'avait vraiment laissé sur ma faim ; il y a du bon et du moins bon dans tous les recueils de poèmes, mais là j'étais un peu déçu de Prévert vu tout le tintouin qu'on en fait régulièrement. Par contre, je relis avec plaisir le recueil Fatras, agrémenté d'images choisies/retouchées par Prévert. Il y a aussi pas mal de documents rigolos, comme la réponse de Prévert à un curé qui a utilisé l'un de ces textes.. Il finit d'ailleurs son texte sur cette formule de politesse Je termine par quelques phrases de politesse que j’ai le tact, comme le plaisir, de garder secrètes. D'autres extraits déjà notés sur mon recueil de citations Mangez sur l’herbe Dépêchez-vous Un jour ou l’autre L’herbe mangera sur vous » Je suis heureuse Il m’a dit hierQu’il m’aimait Je suis heureuse et fière Et libre comme le jourIl n’a pas ajoutéQue c’était pour toujours. » Bien sûr, des fois, j’ai pensé à mettre fin à mes jours, mais je ne savais jamais par lequel commencer. » IP archivée [...] Et, se glissant sous les couvertures, il dormit d’un sommeil de plomb, comme, seuls, dorment les bienheureux qui ignorent les hémorroïdes, les puces et l’excès de facultés intellectuelles. » Gogol Dans ce recueil-là , j'aime particulièrement ce poème Je suis comme je suisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQuand j'ai envie de rireOui je ris aux éclatsJ'aime celui qui m'aimeEst-ce ma faute à moiSi ce n'est pas le mêmeQue j'aime à chaque foisJe suis comme je suisJe suis faite comme çaQue voulez-vous de plusQue voulez-vous de moiJe suis faite pour plaireEt n'y puis rien changerMes talons sont trop hautsMa taille trop cambréeMes seins beaucoup trop dursEt mes yeux trop cernésEt puis aprèsQu'est-ce que ça peut vous faireJe suis comme je suisJe plais à qui je plaisQu'est-ce que ça peut vous faireCe qui m'est arrivéOui j'ai aimé quelqu'unOui quelqu'un m'a aiméeComme les enfants qui s'aimentSimplement savent aimerAimer aimer...Pourquoi me questionnerJe suis là pour vous plaireEt n'y puis rien changer. IP archivée "La villanìa es perdonable, la ingratitud nunca." pehache Déjeuner du matin Il a mis le café Il a allumé Il a mis Dans la tasse Une cigarette Son manteau de pluie Il a mis le lait Il a fait des ronds 25 Parce qu'il pleuvait Dans la tasse de café 15 Avec la fumée Et il est parti5 Il a mis le sucre Il a rais les cendres Sous la pluie Dans le café au lait Dans le cendrier Sans une parole Avec la petite cuiller Sans me parler Sans me regarder Il a tourné Sans me regarder Et moi j'ai pris Il a bu le café au lait 20 Il s'est levé Ma tête dans ma main Et il a reposé la tasse Il a mis Et j'ai pleuré. Sans me parler Son chapeau sur la tête Jacques Prévert, Paroles, éd. Gallimard. IP archivée pehache La poésie de Jacques PrévertTexte APourquoi la poésie de Jacques Prévert est-elle si médiocre, à tel point qu'on éprouve parfois une sorte de honte à la lire? L'explication classique parce que son écriture manque de rigueur » est tout à fait fausse; à travers ses jeux de mots, son rythme léger et limpide, Prévert exprime en réalité parfaitement sa conception du monde. La forme est cohérente avec le fond, ce qui est bien le maximum qu'on puisse exiger d'une forme. D'ailleurs quand un poète s'immerge à ce point dans la vie, dans la vie réelle de son époque, ce serait lui faire injure que de la juger suivant des critères purement stylistiques. Si Prévert écrit, c'est qu'il a quelque chose à dire; c'est tout à son honneur. Malheureusement, ce qu'il a à dire est d'une stupidité sans bornes; on en a parfois la nausée. Il y a de jolies filles nues, des bourgeois qui saignent comme des cochons quand on les égorge. Les enfants sont d'une immoralité sympathique, les voyous sont séduisants et virils, les jolies filles nues donnent leurs corps aux voyous; les bourgeois sont vieux, obèses, impuissants, décorés de la Légion d'honneur et leurs femmes sont frigides; les curés sont de répugnantes vieilles chenilles qui ont inventé le péché pour nous empêcher de vivre. On connaît tout cela; on peut préférer Baudelaire. L'intelligence n'aide en rien à écrire de bons poèmes; elle peut cependant éviter d'en écrire de mauvais. Si Jacques Prévert est un mauvais poète, c'est avant tout parce que sa vision du monde est plate, superficielle et fausse. Elle était déjà fausse de son temps; aujourd'hui sa nullité apparaît avec éclat, à tel point que l'oeuvre entière semble le développement d'un gigantesque HOUELLEBECQ, Jacques Prévert est un con » publié dans Interventions, 1998. Éditions limpide très stylistiques qui concernent la manière d' BC'est tout simple et génial. L'enfance de l'art ou l'art de l'enfance. En vérité, n'importe qui est Prévert à son insu, n'importe qui peut le devenir. Lui-même n'a rien fait d'autre toute sa vie. Une casquette, un mégot, le tour est joué. Le reste est fourni par la rue nuits blanches, copains, chats, gouttières, neufs durs, filles au bord du suicide, ouvriers, enfants pas sages, mauvais en français, mauvais en tout genre? Pour ce champion du monde à l'envers, un oiseau c'est un poisson, la mer est un mouvement perpétuel » et le mot, quel qu'il soit, un premier pas vers la recueil à l'autre Paroles, Des bêtes, Spectacle, Grand Bal du printemps, Charme de Londres, Histoires et d'autres histoires , l'art poétique de Prévert semble n'évoluer que peu. La simplicité mène le jeu des mots et des rythmes. L'homme reste un enfant perdu chez les grands. Pourquoi renoncer au meilleur de soi-même? Prévert enchante... l'art de rienJ'étais là quand la chose s'est passée A côté du pont Neuf Non loin du monument qu'on appelle La Monnaie J'étais là quand il s'est penché Et c'est moi qui l'ai poussé Il n'y avait rien d'autre à faire je suis la Misère J'ai fait mon métier Et la Seine a fait de même Quand elle a refermé sur elle Son bras fraternelEn vérité, ce révolutionnaire aspire à la nostalgie. Il n'oublie jamais qu'à douze ans il avait déménagé six fois, plus ou moins à la cloche de bois', pendu six fois la crémaillère entre Paris et la Méditerranée. De quoi devenir le poète doux-amer des bonheurs jamais vécus à QUEFFELEC, La poésie est l'un des surnoms de la vie » publié dans Télérama, hors-série Jacques Prévert, à son insu sans en avoir conscience. 2. à la cloche de bois déménager sans prévenir, ne sais pas si Prévert est un grand poète, ce que je sais, c’est que c’est un poète. Un poète au sens populaire du terme, un enfant de Richepin, de Coutet, un oncle de poésie de Prévert est un art du pauvre peu de rimes, peu de mots, une économie des moyens au service d’un regard. Un regard qui, d’ailleurs, parfois chavire vers l’impossible et la tête à l’ poésie de Prévert est un art du pauvre ici, nulle envolée philosophique, nul aphorisme, nulle pensée profonde », non parce que Prévert serait trop “bête”, mais parce qu’il a, délibérément, choisi de “donner à voir”, non d’ du pauvre encore on n’y recueille guère de ces perles parfaites qui scintillent dans la poésie des grands maîtres du XIX°, de ces vers que l’on suce comme des bonbons mais qui, probablement, échouent à dire la vie concrète des pour tous, car Prévert sait nous dire, nous chanter le quotidien dans sa banalité –et la révolte qui n’est jamais très peu m’importe si nombre de ses personnages » sentent le cliché, ils ne sont que le décor sur lequel le poème s’inscrit. IP archivée Moi j'aime pas Prévert, je trouve ça pénible, le style, le rythme, les sons ne me touchent pas du tout et je suis assez d'acc' avec la phrase de houellebecq sur "l'oeuvre entière" qui semble le développement d'un gigantesque cliché" La poésie de Prévert est un art du pauvre ici, nulle envolée philosophique, nul aphorisme, nulle pensée profonde », non parce que Prévert serait trop “bête”, mais parce qu’il a, délibérément, choisi de “donner à voir”, non d’ ce point précis Pehache, euh il y en a beaucoup des poètes qui choisissent de donner à voir et non d'expliquer, non? je veux dire, de rimbaud à baudelaire, de nerval à mallarmé, les bons poètes sont, fort heureusement, assez peu dans l'explication, oder ? verlaine est peut-être un peu plus reulou de ce point de vue auteur assez peu sensuel je trouve verlaine, je l'aime moins que les autres stars de la french poezy - IP archivée pehache LE GUIDE- Suivez le guide!UN TOURISTE- Je suis le CHIEN-Je suis mon JOLIE FEMME-Je suis le guide. Donc je ne suis pas une femme, puisque je suis un TOURISTE-Je suis cette jolie CHIEN-Et moi aussi, je suis cette femme puisque je suis mon GUIDE-Suivez le guide. Moi, je ne suis pas le guide, puisque je suis le TOURISTE-Je voudrais bien savoir qui est cette jolie femme que je suisSON CHIEN-Je ne suis pas mon maître, puisque je suis mon maître et que cela m’ JOLIE FEMME-Je suis le guide. Je suis la foule, je suis un régime, je suis la mode, je ne suis plus une enfant...Oh! J’en ai assez! Je ne suis plus personne. Elle disparaîtLE GUIDE-Oh! J’en ai assez! Je démissionne. Il disparaîtLE TOURISTE-Oh! Je ne suis plus le guide, je ne suis plus un homme, je ne suis plus une femme, je ne suis plus rien. Il disparaîtLE CHIEN-Enfin! Je ne suis plus mon maître, donc je suis mon maître et je ne visiterai pas les châteaux de la Loire! JACQUES PREVERT Fatras IP archivée pehache Euh... camarade, c'est pas de moi, mais je ne sais plus de noté ça... et mangé la après relecture et vérification, c'est bien de moi quand même, mais si vieux que je l'avais encore honte, donc. Modifié 24 janvier 2013 à 084349 par pehache » IP archivée Le MessageLa porte que quelqu’un a ouverteLa porte que quelqu’un a referméeLa chaise où quelqu’un s’est assisLe chat que quelqu’un a caresséLe fruit que quelqu’un a morduLa lettre que quelqu’un a lueLa chaise que quelqu’un a renverséeLa porte que quelqu’un a ouverteLa route où quelqu’un court encoreLe bois que quelqu’un traverseLa rivière où quelqu’un se jetteL’hôpital où quelqu’un est me trotte dans la tête depuis quelques jours. L'enumeration est une technique difficile, rarement reussie, Prevert la maitrise a merveille. C'est drôle comme marche la mémoire, je crois ne plus avoir pensé a ce poème depuis mon adolescence, et le voila qui me revient sans raison décidemment du mal avec Houellebecq. Ses critiques sonnent comme un déversement de sa propre frustration. On a le droit de ne pas aimer Prévert, mais franchement, une telle avalanche d'injures est-elle vraiment justifiée?Je ne crois pas que Prévert soit "le poète du pauvre". Qu'est ce que cela veut dire d'ailleurs? C'est un peu condescendant. Parce qu'il n'y a pas de rimes, parce que les mots sont simples, comme les situations, ce serait de la poésie pour les pauvres »? IP archivée Imprimer Pages [1] 2 3 En haut Écrivez-nous Ou retrouvez-nous sur les réseaux sociaux Les textes postés sur le forum sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-ND. Merci de la respecter
Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Quand j'ai envie de rire Oui je ris aux éclats J'aime celui qui m'aime Est-ce ma faute à moi Si ce n'est pas le même Que j'aime chaque fois Je suis comme je suis Je suis faite comme ça Que voulez-vous de plus Que voulez-vous de moiJe suis faite pour plaire Et n'y puis rien changer Mes talons sont trop hauts Ma taille trop cambrée Mes seins beaucoup trop durs Et mes yeux trop cernés Et puis après Qu'est-ce que ça peut vous faire Je suis comme je suis Je plais à qui je plais Qu'est-ce que ça peut vous faire Ce qui m'est arrivé Oui j'ai aimé quelqu'un Oui quelqu'un m'a aimée Comme les enfants qui s'aiment Simplement savent aimer Aimer aimer… Pourquoi me questionner Je suis là pour vous plaire Et n'y puis rien changer.
jacques prévert je suis comme je suis